5 mai 2015

Dunedin or let's save the wetlands, let's kill some trees !

J'arrive sur Dunedin deux jours avant de commencer mon volontariat aux Sinclair Wetland. Une zone protegee privee entretenant des « wetland » natifs. La proprietee est passee de wetland a ferme avec paturages a wetland. Mais la viabilisation de la ferme a du passee par l'ajout de plantes « exotiques », principalement d'europe.
Les plus envahissantes sont les « willows », saules et les « birch », bouleaux.

Mais je reviens a mon arrivee a Dunedin. Dans un souci d'economie, et de recherche d'intimite, je m'installe au camping, pres de la plage de St Kilda. Des mon entree dans la ville, je suis agreablement surprise par l'architecture coloniale. La proximite de la plage n'est que bonus. Petit bemol, c'est la ville la plus foide de l'ile ! Et j'ai la chance de l'experimenter. Apres une semaine plutot douce aux wetlands, la vague de froid annoncant l'hiver s'est abattue sur l'ile juste avant mon depart... Qui en a d'ailleurs ete precipite pour cetter raison.

Je passe donc les deux premiers jours a demabuler dans la ville. Les cafes, pubs et batiments a l'architecture europeenne y font une ville agreable a visiter.









Le dimanche je me rends aux wetlands, accompagnee d'Eli, jeune allemande, avec qui je vais partager l'experience.
Nous arrivons et faisons la connaissance de nos collegues et camarades de chambree, 2 autres allemandes, Pia and Ann et une americaine, Kate.

C'est un apres le diner que Glen, le responsable du site vient nous accueillir et nous briefer sur le travail de la semaine qui va suivre. Travaillant uniquement a mi-temps pour les wetlands, Glen nous explique que notre mission consiste a le suivre pendant les 3 prochains jours et ensuite juste profiter des environs. Le volontariat etant suppose etre 5h.jour pour logement et nourriture, les 8h/jours pendant 3 jour et 4 jours de conges fonc la moyenne.... enfin on dira que ca ira.






Le travail est simple, mais un peu fastidieux. Beaucoup de desherbage, un peu de coupage d'arbres (les saules et bouleaux) et encore un peu plus de desherbage....
Glen explique des le debut que le projet est sans fin ; etant quasi impossible de se debarrasser des « mauvaises » herbes, les plantes exotiques, sans nuire aux pantes natives. Et ces dernieres poussent BEAUCOUP moins vite que les plantes importees. Nous desherbons donc, sachant que d'autres volontaires vont refaire la meme chose aux meme endroits quelques mois plus tard.
Le premier jour est donc un peu frustrant.
Le second, nous allons au cœur des wetlands couper les arbres. Il est plus gratifiant de couper des arbres entiers de quelques metres de haut que des petites herbes... Et l'expedition est grisante. En effet, il n'y a pas de chemin pour aller jusqu'au arbres a couper, il faut donc s'en frailler un dans les herbes hautes... Je sens mon cote Indiana Jones remonter a la surface et j'aime ca !
Le protocle cette fois est un peu plus complexe que juste deraciner ou arracher les mauvaises herbes. Il faut trouver la base de l'arbre, souvent dissimulee sous les herbes et la couper ou la scier au plus court. Apres ca, appliquer un gel evitant la repousse.
Nous nous attelons donc a la tache.






Le troisieme jour, Glen recoit quelques adolescents volontaires pour planter quelques flax, l'herbe native. Je pense d'abord donner un coup de main, mais voyant que les jeunes sont autonomes, je m'esquive et retourne dans les wetlands couper quelques arbres en solo.
Les autres volontaires continuent a desherber les plantes dans les pneus (presents pour eviter l'attaque des lapins et autres nuisibles).
Les 4 jours suivant sont donc relax. Un peu de cuisine, beaucoup de lecture et du repos. L'entente dans la maisonee est bonne. Kate, Pia et Eli sont vegetariennes, donc beaucoup de discussion cuisine et recettes, que du bonheur.
Je profite des contacts de Glen pour emmener la voiture faire la revision et la prepare a la vente. Le contrôle technique est parfait et les freins bien que grincant ne sont pas a changer. Ouf, sinon la note de deja $250 aurait ete plus salee...

Je finis par quitter les wetlands un peu plus tot que prevu car j'ai eu la malchance de me casser une dent (sur un biscuit que j'avais moi-meme cuisiner...mais une dent devitalisee donc pas de douleur). Je me rends donc le lundi matin suivant a l'universite de dentisterie de Dunedin pour arranger tout ca. Ils prennent sans rendez-vous et sont, d'apres Glen, une des meilleurs universite de dentisterie du monde !
L'attente n'est que d'une heure et demie avant de voir, heureusement, un dentiste diplôme. Il me reglera tout ca en 30 minutes et me liberera de $200. Donc a ma couronne roumaine, mon plombage japonais, j'ajoute maintenant un plombage neo-zelandais.

En sortant de l'universite, je grelotte comme jamais, la vague de froid faisant rage. J'avais penser rester sur place pour le reste de mon sejour mais cette meteo m'en dissuadera.
Je prends donc la route vers le nord. En chemin, je croise une tempete de grele qui laisse les bas-cotes blancs et glaces.



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